Garçons gardés

La façon dont la Grande Catherine traitait ses nombreux amants défiait les rôles traditionnels des hommes et des femmes au XVIIIe siècle. Plutôt que d’être soumis au harem d’un souverain masculin, les amants de Catherine, familièrement appelés ses “fils à papa”, bénéficiaient de privilèges et de protection tant qu’ils respectaient les règles établies. Cette dynamique de pouvoir non conventionnelle remettait en question les normes sociétales, présentant Catherine comme une dirigeante qui n’avait pas peur de défier les attentes et de garder le contrôle sur ses relations amoureuses.

L’approche de Catherine à l’égard de ses amants laisse entrevoir une forme unique de féminisme, dans laquelle elle navigue dans la dynamique du pouvoir et du désir selon ses propres termes.

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