L’air pur est une marchandise

Ah, la pollution de l’air. La délicieuse odeur des gaz d’échappement qui se mêlent à la brume matinale, la sensation vivifiante de vos poumons qui se transforment en mini cheminées, ah, c’est vraiment une expérience unique. Et où peut-on assister à la naissance d’une entreprise remarquable ? Oui, mes amis, dans les vastes jungles de béton des villes chinoises, où l’air est aussi épais qu’une tragédie shakespearienne, la demande d’air pur a atteint des sommets stupéfiants. Entrez dans l’ère de l’air frais en boîte, la solution brillante à tous vos maux liés au smog.

Vous vous demandez peut-être qui, dans son esprit, achèterait une boîte d’air ? Eh bien, mon ami sceptique, laisse-moi t’éclairer. Les entrepreneurs, toujours opportunistes, ont vu la demande croissante d’air pur et ont saisi l’occasion. Ils ont ouvert des boutiques, vendant leurs concoctions en boîte comme des alchimistes des temps modernes. Ces ingénieux pourvoyeurs d’air frais ont exploité les désirs des citadins, qui cherchaient désespérément un répit dans le smog étouffant. Les gens ont afflué vers eux, faisant la queue pour avoir la chance d’échanger leurs yuans durement gagnés contre une bouffée de pureté. C’était l’aube d’une nouvelle ère, où l’oxygène se présentait sous forme de canettes et où l’air pur devenait la denrée la plus recherchée sur le marché.

Advertisement

Advertisement