La vengeance est douce

Les histoires sur le massacre étaient abondantes et les récits contradictoires ajoutaient à la confusion. Certaines sources ont rapporté qu’il y avait eu plus de 500 assassinats délibérés de prisonniers de guerre, tandis que d’autres ont indiqué qu’entre 30 et 50 gardes avaient été tués ce jour-là. Par ailleurs, de nombreux récits font état d’actes de vengeance menés par les prisonniers nouvellement libérés contre les gardes nazis.

Un ancien prisonnier, Walenty Lenarczyk, a décrit de manière vivante le désir irrésistible de vengeance qui dévorait les prisonniers au moment de leur libération. Ils capturèrent quelques SS et les soumettirent à des attaques brutales, dont le résultat fut obscurci par le chaos. Lenarczyk a réfléchi aux années de déshumanisation qu’ils ont endurées sous la domination de leurs ravisseurs et à la façon dont la libération ressemblait à un anniversaire tant attendu.

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